dimanche 1 novembre 2009

Pauvre Montréal

Ne demeurant plus à Montréal depuis trop longtemps, je n'ai pas suivi la campagne électorale pour la mairie. Je ne peux donc pas commenter quant aux compétences de Louise Harel ou Richard Bergeron, mis à part que Louise Harel ne parle pas anglais.

Par contre, ce que j'ai observé au cours des dernières années, c'est qu'avec Gérald Tremblay, Montréal ne progresse pas très vite. En plus d'être très peu inspirant et pas trop charismatique, il semblait être le symbole de la corruption, des pots de vins, du mononcle un peu dépassé par les réalités de 2009 mais bien pluggé. Je suppose que si il a été ré-élu, c'est soit parce que les autres candidats étaient tout aussi non inspirants, soit parce qu'ils n'ont pas eu le temps d'exposer leur plan (surement le cas de Bergeron), soit parce que le vote des gens qui voulaient déloger Tremblay était tout simplement divisés (à son avantage). Le faible taux de vote à Montréal montre bien aussi la désillusion des Montréalais (je parierais que le parti de Tremblay a d'ailleurs dû mieux "sortir le vote" de vous savez où!).

Bref, alors que Québec a enfin son Jean Drapeau (si Régis Labeaume continue sur sa lancée), Montréal continuera sa longue traversée du désert. C'est dommage.

Dans tous les cas, je suppose que le maire de Montréal doit maintenant réaliser que c'est sa dernière chance (on ne profite jamais de la division de nos opposants très longtemps), il y a donc un espoir que ça lui donne le coup de fouet pour faire le ménage de son parti (éliminer la corruption) et d'arriver avec une vision et un réel plan pour améliorer les choses. On ne peut pas souhaiter autre chose!

2 commentaires:

  1. Hé oui, Montréal a choisit la corruption mais il faut dire que très peu de monde ont voté : 35% au plus.

    Tremblay a effectivement fait sortir le vote immigrant (Haïtiens, vietnamiens, italiens et grecs qui votent Libéral les yeux fermés). Pour les italiens c'est compréhensible comme une petite partie de la communauté contrôle le secteur de la construction, ce qui les rend très fiers, et il a des millions à récolter.

    Le problème réel, c'est plutôt les gens qui ne votent pas - on parle de plus de 60%. À quand le vote obligatoire?

    D'autant plus qu'en deça de 60% de participation, le résultat du vote devrait être annulé comme la majorité ne s'est pas prononcée.

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  2. Ou bien, on fais un système avec tour. Du genre si tu gagnes par plus de 50% ou avec 15% de plus que ton adversaire tu gagnes la course.

    Sinon, il y a un 2e tour entre les 2 meneurs. Je crois qu'avec le système de second tour, Harel aurait passé.

    Cela dit, le programme d'Harel et de Tremblay n'est pas très différent. C'est surtout une question de perception (Harel aimée par les francophones, Tremblay aimé par les immigrants et anglophones).

    Quand à Labeaume, je lui souhaite la meilleure des chances, mais pour le nouveau Colisée, il devra trimer dur, car le fédéral sera très dur à convcainre.

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