samedi 1 mai 2010

Un coup d'État est-il possible?

C'est un peu moins d'actualité (et les gens oublieront malheureusement très vite), mais voici un petit résumé des différents démêlés (prouvés ou non) du parti Libéral du Québec:
  1. Le ministre de la Famille est accusé d'avoir usé de son influence pour allouer des places en CPE (le réseau de garderie public quasi-gratuit du Québec) en échange de dons au parti Libéral
  2. Marc Bellemare, ministre de la Justice pour le parti Libéral en 2002-2003 a récemment déclaré que lorsqu'il était ministre, on lui a rapidement fait comprendre qu'il devait faire accéder tel ou telle personne à devenir juge, selon les commandes qui provenaient de percepteurs de fonds du parti.
  3. 7 des 12 plus importants sous-traitants du gouvernement dans le domaine de la construction versent de généreuses contributions au parti Libéral. Des enquêtes ont prouvé que, pour certains contrats, jusqu'à 30% de la valeur était gonflée et que la mafia s'assurait que les soumissionnaires soumissionnent tous plus élevés que celui "dont c'est le tour". Au cours des derniers mois, les 2 partis d'opposition ont réclamé une commission d'enquête et le parti Libéral au pouvoir a bien sûr refusé à chaque fois. Ce qui laisse supposer que, pour eux, vaut mieux ne pas trop creuser...
La question, très naïve, que je me pose: est-il possible que, voyant à quel point leur parti est corrompu, une poignée de députés Libéraux qui sont encore honnêtes, décident de joindre l'opposition (ou de simplement devenir indépendants) pour que le parti Libéral puisse être renversé.

Sans farce, ça ne sent vraiment pas bon et c'est devenu incroyablement triste de constater à quel point le premier ministre Charest et ses bons disciples ministres sont devenus des maîtres dans l'art de mentir. On les regarde à la télévision et on a vraiment envie de les croire. Un peu comme on a envie de croire une femme qui nous dit qu'elle est tombée dans l'escalier, alors qu'on sait que son mari la bat. C'est tellement plus simple...