mercredi 11 novembre 2009

ADQ en crise à répétition

Doit-on se réjouir des débâcles des derniers jours à l'ADQ? C'est certain que ce qui m'a toujours un peu dérangé avec l'ADQ est que, tout comme le PQ d'ailleurs, ils n'ont pas réussi à attirer les anglo-québécois ou les allophones. Donc, ils divisaient le vote francophone ce qui fait qu'on a élu le parti Libéral trois mandats de suite.

Donc à prime abord je devrais me réjouir, mais c'est plus le fait de voir notre seul parti de centre-droit en train de perdre sa voix démocratique qui me peine en fait. Je ne les sentais pas prêts pour prendre le pouvoir, mais je crois que certains de leurs commentaires ou idées étaient pertinentes (et d'ailleurs finissaient par se faire reprendre par le PQ ou le PLQ). Qu'ils apportaient du bon à la société québécoise au bout du compte.

Mais bon, Charest l'a souvent dit au cours des dernières années: "en politique, 6 mois est une éternité" et le temps lui a d'ailleurs donné raison. Ce qui veut dire que les déclarations du chef actuel, Taillon (qui a probablement gagné le prix du plus court mandat à la tête d'une formation politique) seront vite oubliées si l'ADQ met la main cette fois-ci sur un personnage qui saura rallier les troupes.

2 commentaires:

  1. L'ADQ a toujours été un one man show ou plutôt le parti d'super Mario. Maintenant que Mario Bros est parti faire son show à la radio bin la gang de ti-counes dont le parti regorge s'entre-déchire. Ce n'est pas triste : c'est pathétique de voir que c'est ça nos pseudo-partis principaux.

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  2. Bof, ça me laisse froid. Il y a toujours eu un troisième parti qui apparaît et disparaît. Cela brouille parfois les cartes, et il arrive que ce troisième parti remplace un vieux parti.

    Enfin, les partis ne sont que des véhicules, ce qu'il faut, ce sont des gens quelque peu inspirants. Personne de crédible n'ose se lancer en politique.

    Il y a des périodes comme ça.

    Accent Grave

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